Dans les années 60, les Nords-Africains vivent dans des hôtels de ce quartier. Un étroit couloir conduit à une cour minuscule, un escalier permet d'accéder aux chambres. Ils sont 4 pour 12m2. Read more.
Printemps, été, automne 1961. Les Nord-Africains arrêtés sont emmenés dans le bois et tués selon le même schéma : les policiers battent la victime avant de l'étrangler. Read more.
14 octobre 1961. Mohamed Madou est torturé par les Harkis de Paris, chez lui devant sa femme, française. Les supplétifs emmènent leur victime vers une destination inconnue. Read more.
14 octobre 1961. 20h15. Ferdjane Ouali et un ami sont arrêtés. Les policiers lui fracassent le crâne et le jette dans le canal Saint-Martin. Son ami Berkane Hocine survivra. Read more.
17 octobre 1961.Les familles algériennes des banlieues Sud se réunissent Boulevard Saint-Germain. Les violences éclatent sur le Point Saint-Michel. Read more.
17 octobre 1961. Michel Rocard, 31 ans, inspecteur des finances et membre fondateur du PSU. Il n'est pas au courant de la manifestation, les partis politiques ne sont pas "concernés". Read more.
17 octobre 1961. Les Français musulmans d'Algérie de la banlieue nord-est se retrouvent dès 18h pour organiser un cortège. Le défilé est prévu dès 20h en direction de la place de l'Opéra. Read more.
17 octobre 1961. Constantin Melnik, 33 ans, Conseiller du Premier ministre Michel Debré. « L'opération du 17 octobre 1961, avant le pogrom de la sinistre nuit, a été approuvée par le pouvoir. » Read more.
17 octobre 1961. Dès 18h, la police interpelle au faciès à la sortie du métro. Les Algériens alignés les mains sur la tête, sont emmenés vers des centres de détention dans des bus RATP réquisitionnés. Read more.
17 octobre 1961. Catherine Lévy, 19 ans, étudiante. Tombe par hasard sur la manifestation. Elle découvre la répression dans la rue et observe les violences jusque chez elle Pont de Neuilly. Read more.
17 octobre 1961. La police arrête les manifestants à la sortie du métro. Ils sont transférés vers les centres de détention dans des bus de la RATP réquisitionnés. Read more.
17 octobre 1961. La police arrête les manifestants à la sortie du métro. Ils sont transférés vers les centres de détention dans des bus de la RATP réquisitionnés. Read more.
17 octobre 1961. En bas du cinéma, 2 compagnies de CRS chargent les manifestants et tirent. L'attaque sera la plus sanglante de la nuit. Le photojournaliste Azenstarck verra les cadavres s'entasser. Read more.
17 octobre 1961. Vers 21h30, 2 compagnies de CRS encadrent les manifestants. Devant Le Rex, elles chargent au bidule et ouvrent le feu. Ce sera l'une des attaques les plus sanglantes de la nuit. Read more.
17 octobre 1961. Les policiers matraquent les manifestants. Des Algériens sont jetés dans la Seine. 40 ans plus tard, une plaque commémorative est posée, en mémoire des victimes de cette répression. Read more.
17 octobre 1961. La police prend les Algériens en tenaille sur le pont. Les manifestants sont battus à coups de bidules. Les corps des hommes blessés et inconscients sont jetés dans la Seine Read more.
17 octobre 1961. La police bloque les manifestants sur le Pont, puis charge froidement. Les corps d'Algériens blessés et inanimés sont jetés dans la Seine. Read more.
17 octobre 1961. Comme il l'avait été en 1941 pour les Juifs, ce lieu est réquisitionné pour interner les Français musulmans d'Algérie arrêtés. La plupart subiront des tortures pendant la nuit. Read more.
17 octobre 1961. 1200 manifestants sont regroupés dans la cour. Les gardiens de la Paix les frappent à l'abri des regards indiscrets. Une 50aine de corps auraient été jetés dans la Seine. Read more.
17 octobre 1961. Réquisitionné comme centre de détention, le salon des expositions accueille 2 000 détenus. Des témoignages confirmeront qu'ils ont été gardés "comme du bétail". Read more.
17 octobre 1961. Réquisitionné comme centre de détention, le palais accueille 6 600 détenus, souvent sévèrement blessés. Les prisonniers doivent être transférés : un concert de Ray Charles est prévu Read more.
17 octobre 1961. Faute de place au Palais des Sports, le stade est utilisé. 2500 manifestants algériens y sont parqués. Read more.
17 octobre 1961. Comme en 1941 avec les Juifs, le Vél d'Hiv est utilisé pour parquer des centaines de manifestants algériens. Read more.
17 octobre 1961. Des dizaines de manifestants algériens arrêtés sont parqués pour la nuit dans l'ancien hôpital. Read more.
Dès septembre 1961, des corps arrivent chaque jour pour être autopsié. Souvent des FMA, « noyés par balle ». Après le 17 octobre, ce sont des dizaines de cadavres que l'on repêche dans la Seine. Read more.
17 octobre 1961. Le Centre d'identification accueille, comme d'habitude, les interpellés Nords-Africains. Le 26 octobre, 2264 personnes sont toujours détenues dans de sordides conditions. Read more.
La Force de police auxiliaire (FPA), ou "harkis de Paris", était une unité de police formée de supplétifs algériens musulmans pour lutter contre la Fédération de France du FLN, de fin 59 à mi 62. Read more.